Van mit un moment à réaliser, lui qui n'avait jamais essuyé un refus, ou alors un seul camoufler par dix milles accords, venait d'une de se prendre la claque d'une siècle et de deux se sentir détruire comme un simple chateau de carte. D'abord le désespoir puis la haine, celle d'avoir était assez crédule pour avoir eu l'espoir que ce sentiment lui soit permis. Il plongea sa tête dans ses mains, son coeur se mit à battre plus fort, au rythme de la colère. Il se retourna sans rien dire, laissant son visage dans ses mains, pour cacher ses larmes et sa faiblesse. Il partit en marchant dans la forêt la plus proche avant de tomber à genoux, à peine à l'orée du bois et de sortir enfin son visage de ses mains pour hurler comme un fou. Les oiseaux s'envolèrent effrayés tandis que ce son ampli de haine et de détresse se répercutait sur le paysage. Ruiné, dévasté, rasé... Un champ de bataille après la fin des hostilités, voilà à quoi ressembler son coeur...