Une cigarette dans le noir

HJ : mdr, t'inquiètes Moss, c'était pas prévu au programme^^, 'fin j'crois... lol

DJ:
L'étreinte de Blut la surpris un peu, non pas qu'elle n'était pas habituée à ses marques d'affection, au contraire, mais disons que ces dernières n'avaient jamais étaient aussi...fortes dirons nous. Mais bon elle n'allait pas s'en plaindre loin de là, se fut même avec un grand plaisir qu'elle resta collé à lui et ne rechigna pas à s'executer lorsque Blut lui dit de se taire et de l'embrasser, après tout elle n'avait aucune objection ou commentaire à émettre. Se fut donc avec plaisir qu'elle reposa ses lèvres contre celles de son mari, elle repassa ses mains sur sa taille puis dans son dos, le caressant doucement, elle les repassa sur son torse puis les fit remonter sur ses épaules histoire d'enlever le manteau que portait Blut, elle monta sa main droite le long de son cou et lui caressa tendrement la joue en lui adressant un large sourire, elle était tellement heureuse de le retrouver. La hjeune femme lui prit alors la main et le conduit rapidement dans la cabine, une fois le sas passé elle se retourna et le réembrassa fouguesement et reprit ses caresses le long de son dos

S'il y avait bien une chose qui arrivait à faire craquer Kallia, or le sourire de son mari, c'était bien son passage en SD avec ses yeux lançant des étoiles et son regard de chien battu, bien que ce dernier avait tendance à ne pas avoir d'effet sur elle, mais cette fois-ci il arriva à lui faire étirer un petit sourire, dans le contexte présent c'était signe de victoire pour Blut. Puis son sourire s'effaçant lentement, son sentiment de mal à l'aise revint petit à petit

"Se serait peut-être mieux si je te faisais "voir"..."

Puis avant que Blut ne dise ou ne fasse quelque chose, elle posa sa main gauche au niveau de la tempe gauche de son mari et prit sa main droite dans la sienne et le regarda droit dans les yeux avant d'inspirer à fond et de projeter ses pensées vers son mari. Lui montrer toute son enfance s'était inutile, il y avait juste un passage qui l'interressait, gardant toujours son regard plongé dans celui de son compagnon les images commencèrent à défiler
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Un matin d'automne, le brouillard était toujours présent, et épais, les rayons du soleils filtraient difficilement à travers les feuilles des arbres qui s'étaient teintés d'or et de rouge, les températures commençaient à chuter de manière conséquente marquant ainsi l'arrivée imminente de l'hiver et pourtant un gamine se trouvait dehors, assise sur le parvis d'une petite maisonette, sous l'une des fenêtre, recroquevillée sur elle même pour se réchauffer, mais evidemment elle n'arrivait pas à un super résultat. Relevant la tête elle se frictionna légèrement les bras avant de se relever et de regarder à travers la fenêtre pour voir si elle avait une chance de rentrer , mais elle ne fut que confronté à son reflet, des cheveux mi-long blanc et emmelés, une peau blanche dépourvu des reflet doré qu'elle arborait maintenant, lui donnant un teint maladif et des yeux vide de toute expression, sans éclat, tel était Kallia lorsqu'elle était gamine.
Se rasseyanr résignée, la gamine se recroquevilla à nouveau, de toute manière depuis le temps elle y était habituée.
Quelques heures passèrent, mis à part la clarté et les bruits caractéristiques de la forêt rien n'avait changé, un craquement attira alors l'attention de la petite fille, se relevant doucement, elle se dirigea prudemment vers le bosquet d'ou provenait le bruit, puis poussant quelque branche pour découvrir un petit oiseau sans doute tomber de son nid et qui s'était casser une aile. Jetant un coup d'oeil pour voir si le champs était libre, elle pris alors l'oiseau dans ses mains et entreprit de le soigner, se n'était pas la première fois qu'elle le faisait, mais elle devait le faire en cachette, puis avec le virus qu'on lui avait injecter elle devait le faire le moins souvent possible.
Se concentrant Kallia commença alors ses soins, mais elle fut trop concentrer pour sentir la personne qui arrivait dans son dos, elle fut alors violemment agrippée par le col et rejeter vers l'arrière ce qui fit tomber le petit oiseau dans le bosquet, étant prise par surprise la gamine atteri lourdement sur le sol, puis relevant la tête elle vit avec horreur sa mère...
Une femme grande et élancée ses cheveux noirs de jais attachés en un chiognon strict, une sensation de peur. La femme se tourna alors vers Kallia et lui jeta son habituel regard de dégout et de haine, elle lui attrapa violemment les cheveux lui faisant pousser un cri de douleur, elle la traina ainsi jusqu'à l'intérieur de la maison puis la jeta à nouveau violemment devant elle, mais cette fois ci la gamine réussi à garder l'equilibre, mais se ne fut que de courte durée car sa mère lui infligea alors une puissante gifle qui alla la faire valser contre la petite table de salon qui était juste à côté d'elle et sur laquelle elle se cogna violemment le front et entailla ce dernier en la sonnant.

"Non mais pour qui te prends tu? Ton père peut-être? Combien de fois faudra-t-il que je te dise que tu ne seras jamais comme tonpère! Tu n'es rien! Tu n'apportes rien que le malheur! Tout est de ta faute, ils auraient du te tuer! Mais non...ils ont étaient attendri par ton petit air triste et ils ne t'ont qu'injecté cette maladie, vivement qu’elle te fasse crever ! C’est tout ce que tu mérites ! De crever ! Mais tu attirerais encore le dame sur celui qui le ferait, alors le mieux se serait que tu te suicides ! Oui se serait parfait ! Débarrasse nous toi-même de ce que tu es !

L’adulte jeta alors un des poignards qu’elle portait toujours sur elle vers l’enfant. Encore trop sonné par le coup, Kallia ne réussi qu’a se mettre à genou et à relever péniblement la tête, combien de fois avait-elle eut droit à se discours ? Pourquoi s’acharnait-on ainsi sur elle ? Elle n’avait rien demandé ! Ses pouvoirs elle ne les avait pas demandé non plus, elle les haïssait même, malgré leur grande utilité, à elle ils ne lui ramenaient que des problèmes.
Regardant autour d’elle elle chercha son frère du regard, mais aucune trace de Zidane, ou était-il ? C’était le seul qui la soutenait… Elle en avait assez, assez de tout ça, un profond sentiment de colère la pris alors soudainement

Tais –toi…

La voix était faible mais chargée haine…

-Pardon ?... Non mais…

La femme ne put continuer sa phrase, Kallia s’était brusquement relevée et lui avait crier de se taire, le poignard fermement tenu dans sa main droite, la haine l’avait complètement envahie, elle n’en pouvait plus ? Etait-ce la le rôle d’une mère que de rabaisser et de maltraiter ses enfants, alors qu’eux ne demander ne serait-ce qu’un brin d’amour ? Elle voulait qu’elle meurt ? Et bien c’était tout aussi ce que désirait l’enfant en ce moment à l’égard de la femme qui l’avait élevé.
Aveuglée par la haine, elle se lança soudainement vers sa génitrice (à l’époque c’est ce qu’elle croyait) qui prise de cours ne put éviter le coup, l’arme se ficha alors dans son ventre, la blessure en elle-même n’était pas mortelle, mais blesser cette femme abominable ne contentait pas Kallia, il fallait qu’elle meurt, pour tout ce qu’elle lui avait dit et fait, et comme avec Carcus et Athan elle utilisa la force , non pas pour soigner, mais pour aggraver la blessure ,la gamine savait parfaitement ce qu’elle faisait, elle tuait de sang froid, par haine… Mais elle ne réagit que lorsque le corps de sa mère tomba sur le sol du petit salon, répandant son sang sur celui-ci. L’afflux de Force se stoppa soudainement et Kallia ouvrit de grands yeux apeurée en voyant ce qu’elle venait de faire avant de se laisser retomber à genou…
Un grand fracas résonna alors et Zidane vînt enfin, les larmes aux yeux sa sœur le regarda et ne put que bredouiller.

-Je….J’..J’ai …Je..vou…Je

Mais son frère ne semblait pas faire attention à cela, il l’aida à se relever et l’entraina avec lui lui chuchotant un « tant pis il faut qu’on parte de toute manière ». Ne comprenant rien et complètement achevé par ce qu’elle venait de faire, elle suivi son frère sans broncher, il les fit sortir par la porte arrière et courir vers la forêt, en regardant derrière elle Kallia ne put qu’apercevoir des silhouettes et un vaisseau, Zidane tira alors plus fort sur son bras la forçant a courir plus vite, mais le contre coup de son utilisation de la Force arriva alors, la maladie s’était réveillée, son « attaque » fut si brutale que Kallia en perdit connaissance, c’était sans doute cela qui lui avait sortit cet épisode de sa vie de sa mémoire…

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Stoppant alors la projection de son passé dans l’esprit de Blut, la jeune femme retira lentement sa main gauche de sa tempe et détourna alors son regard de celui de son mari, gardant le silence un moment, lui laissant le temps d’assimiler ce qu’elle venait de lui faire voir.