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Sixième version de ce formidable RPG Star Wars ! Premier forum RPG dans la catégorie Science Fiction de ForumActif pour les Versions 1 à 4 ... et la V6?
 
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 Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^

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Shintaro Ordo
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MessageSujet: Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^   Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^ Icon_minitimeMer 10 Jan - 20:52

Nom : De Blancfort (nom du père) Muto (nom de la mère)

Prénom : Shintaro

Sexe : Masculin

Race : Humain

Age : 23 ans

Physique : De taille modeste, il ne se distingue pas dans une foule, mais n’est pas petit non plus. Le visage dur, vieillit avant l’âge par ses épreuves, les cheveux bleu et l'oeil droit bleu alors que l'entièreté de son oeil gauche se trouve être remplis de sang et est donc rouge avec une croix noir et un L dessus, relativement musclé du à son entraînement militaire, mais pas surperman non plus.

Caractère : En général plutôt calme, réfléchit avant d'agir, mais à parfois de brusques impulsions qui le poussent à agir sans réfléchir aux conséquences. Un brin arrogant et orgueuilleux, il a été habitué à dix ans à se faire obéir par ses hommes. Il est malgré tout fidèle à ses principes et ses devoirs.

Qualités : Généralement optimiste, il est agile d'esprit et de corps. Doué au combat, mais aussi instruit en diverses manières, notamment militaire. Plutôt calme. Il se tient à ses principes.

Défauts : Parfois colérique, ou suis une impression sans y réfléchir. Lorsqu'il est en colère, il peut lui arriver de perdre le contrôle de ses actes. De plus, il est un brin orgueilleux et arrogant, ayant été habitué à son statut de fils de l'homme le plus puissant de la planète.

Aime : La vie, son père, sa soeur disparue qu'il a toujours secrètement espérer retrouvé un jour, la bonne chair lorsqu'il a le temps de bien la savourer et, surtout, la liberté.

Déteste : Sa planète natale, les ennemis de son défunt père, tout ceux qui s'opposent à la liberté en générale, lorsqu'il est interrompu pendant qu'il savoure un bon repas.
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MessageSujet: Re: Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^   Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^ Icon_minitimeMer 10 Jan - 20:53

Histoire :

Chapitre 1 : l’enfance.

-Papa, papa, ou est-tu?

Du haut de mes neuf ans, je parcourais les ruines fumantes de ce qui avait autrefois été notre petite ferme. J’avais entendu des cris et beaucoup de bruit pendant que je travaillais dans le champ le plus éloigner, qui n’avait pas donné les résultats escomptés pour la saison. Mon premier réflexe avait été de courir vers la maison familiale, mais je m’étais rapidement souvenu des consignes de mon père.

-S’il se passe quoi que ce soit, surtout ne reviens pas à la maison. Si tu entends crier, voit des flammes, ou quoi que ce soit de suspect, cours te cacher dans le petit bois entre notre ferme et celle des voisins. Tâche de t’en souvenir.

Je m’en étais souvenu, mais je commençais à le regretter. Alors que j’étais au bord de pleurer, ne voyant toujours aucun signe de ma sœur, de mon père ou de ma mère, j’entendis un faible râle. Je me dirigeai vers sa source, et entendit la voix ferme de mon père.

-Stop ! N’avance plus d’un pas !

Je m’étais immédiatement figé, trop soulagé pour parler. Il s’avança vers moi et me dépassa, puis jeta un regard vers un endroit caché à ma vue par un tas de décombres.

-Bouche-toi les oreilles et ferme les yeux.

Les larmes aux yeux, j’obéis prestement. Mon père tenait dans sa main droite ce que mes yeux d’enfants reconnurent immédiatement comme une version supérieure d’une arme jouet, puis que mon cerveau finit par identifier comme une arme réelle. Il avait sur lui un équipement que je ne lui avait jamais vu. Je me remémorai les nombreux livres que j’avais vu sur les guerres de nos planètes, étant passionné par ce genre d’évènements comme beaucoup de petits garçons, et ayant un penchant pour la lecture. Je reconnus alors le « vêtement » comme étant une armure. J’y vis les marques d’un des nombreux clans de la planète, mais ne le reconnus pas. Je sentis la main de mon père sur mon bras, ce qui coupa le fil de mes pensées.

-Voilà, c’est fini, tout est fini.

Sur les derniers mots, j’avais senti sa voix se briser. Je levai les yeux pour constater que des larmes commençaient à perler sur ses joues.

-Qu’est-ce qu’il y a, papa ? Ou sont maman et Gwen ?

-Ailleurs, Shintaro, ailleurs… Maintenant, suis-moi.

L’homme qui venait de donner ces ordres ne ressemblait pas à mon père. Il avait le regard dur, il n’y avait plus aucune trace dans ses yeux de larmes quelconques, voire même du moindre sentiment. Il jeta un regard sur l’endroit qui m’était caché, puis me pris la main et me mena hors des décombres. J’étais ébahi. J’avais vite compris que mon père venait de tuer un homme, dans les décombres fumants de notre maison. Je ne vis à l’emplacement de la grange que d’autres décombres, et une volute de fumée s’élevait de nos champs les plus proches. Toute une récolte de ruinée, ne pus-je m’empêcher de penser. Mais rapidement mes pensées suivirent un autre chemin. Tout d’abord, j’avais faim. J’eus un instant l’idée de le dire à mon père, mais alors que j’allais ouvrir la bouche, je vis son visage. Je la refermai, et continuai à suivre le fil de mes pensées. Ou étaient ma mère et ma sœur ? Que s’était-il passé ? Qu’est-ce qui avait pus causer tout cela ? Je devrais au moins pouvoir satisfaire ma curiosité, à défaut de ma faim. Je décidai de me risquer à poser la question.

-Papa, qu’est-ce qui est arrivé à notre maison ? Et ou sont maman et Anne-So ?

Je vis un instant son visage s’attendrir, mais constatait qu’il redevenait dur comme la pierre. Il me répondit tout de même et, à mon grand étonnement, sans les fioritures comme quand on parle aux enfants.

-La maison a été attaquée par des… méchants, disons. Ta mère a été tuée dès l’arrivée de mes ennemis. J’ignore ce qu’il est advenu de ta sœur. Elle n’était pas avec nous à ce moment, et je ne l’ai pas retrou..

Brusquement, il me poussa sur le côté. Je tombai au sol brutalement, m’éraflant les mains et les genoux. Je poussai un gémissement, mais me tus en entendant des détonations. Je me plaquai les mains sur les oreilles, afin de réduire ce bruit agressant. Il me sembla attendre un temps interminable, durant lequel j’entendais des détonations et voyait des flahs de lumière passé au-dessus de moi. J’avais rapidement compris me trouver au milieu d’une vraie bataille, comme je l’avais souvent joué et imaginer, sauf que plutôt que d’être un fringant jeune homme dans la force de l’âge et armé jusqu’aux dents, j’étais un jeune gringalet qui venait de voir une arme pour la première fois de sa vie, et ne savait même pas s’en servir autrement qu’en la brandissant et criant Pow ! Pow !. Je me fis donc tout petit derrière un tas de décombres pendant toute la durée de la bataille.

-Ou est-ce que ce salop à bien pus passé ? Il a déjà descendu Mike, Jerry et Sam, sans oublier Tom et John qu’il a blessés.

-Qui sait, peut-être qu’on l’a eu, un tir chanceux dans la tête.

-J’y crois pas. On nous a dis que ce type était un pro, et on a pus le constater. Sur les 7 qu’on était au départ, on est plus que 2 intacts, et 3 sont morts, alors qu’on l’a même pas atteint une fois.

-Un tir chanceux peut abattre le plus professionnel des combattant, je te signale. Ça pardonne pas, ce genre de choses.

J’entendis deux autres détonations, ainsi qu’un cri de surprise. Je me fis tout petit, me retenant même de respirer. Je reconnus alors la voix de mon père.

-La prudence non plus, petits imbéciles. Vous avez eus ma femme, vous avez pris ma fille, mais vous n’aurez pas mon gosse, et un seul d’entre vous repartira vivant, afin de pouvoir raconter partout que le Comte de Blancfort est de retour. Et ce sera toi, compris ? Tu pourras leur dire à tous que non seulement je suis de retour, mais que je vais accomplir mon serment de loyauté une bonne fois pour toute et tué tous les traîtres. C’est bien compris ?

Il avait monté le ton au fur et à mesure qu’il parlait, et avait hurlé les derniers mots. J’étais terrorisé. J’entendis un gémissement que mon père sembla prendre pour un acquiescement. Je me relevai péniblement.

-Viens ici, Shintaro. Tout est fini, allons, viens.

Je m’approchai tant bien que mal. J’étais en larmes, et mes jambes semblaient ne plus vouloir me soutenir. J’approchai de mon père, qui était couvert de sang, et notai deux étuis à sa hanche, dans lesquels pendaient des dagues. Lorsque j’arrivai à lui, j’éclatai en sanglots et laissai libre-cours à mes larmes. Il me prit sur son épaule, et se remit en marche vers le bois des voisins.

-Papa, c’est à toi tout ça?
Je regardais avidement, malgré mon manque de sommeil et mon envie de dormir, l’immense forteresse blanche qui se dressait comme un pic au-dessus de nous. Entourée par d’énormes fossés, couverte par les meilleurs défenses, les murs extérieurs d’une blancheur immaculée plus solide que jamais, elle semblait réellement à la hauteur de sa réputation de forteresse imprenable. J’étais complètement émerveillé par ce que je voyais, qui était totalement nouveau pour moi. Les vaisseaux arrivaient et repartaient, trahissant la prospérité du fief. Une énorme ville se dressait aux pieds des murs, pleine de gens heureux et jovials, du moins c’était ce qui me semblait, dans mon émerveillement béat. Je regardais partout autour de moi, les gens s’exclamant et saluant mon père sur notre passage. Il semblait connaître beaucoup de monde, et surtout il semblait plus heureux que ces derniers jours. Il semblait avoir pris ce que l’on pourrait qualifier d’un coup de vieux, avec quelques rides supplémentaires. Malgré tout, il se tenait très droit, et son pâle sourire en réponse aux gens l’accueillant était rapidement démenti par le gouffre de tristesse qui planait dans ses yeux verts.
-Et ce sera à toi un jour, Shintaro. En tant que mon fils, tu hériteras de toutes les terres qui m’appartiennent, et devra les gérer.
Je n’arrivais toujours pas à y croire. Moi, le simple Shintaro, fils de fermier sans envergure et sans ambition particulière, rêvant comme tous les gosses de prendre part aux légendes telles que celles du comte de Blancfort, la plus célèbre, combattant au milieu des champs de batailles… voilà qu’en quelques semaines, non seulement je perdais ma mère et ma sœur, car j’avais finis par comprendre que je ne les reverraient jamais, mais en plus je devenais le fils de l’homme le plus célèbre de la planète, dont les exploits sont contés dans tous les fiefs, jusqu’au village le plus reculé.
-Tiens-toi droit, tu fais ta première entrée dans la forteresse la plus imposante de la planète. Rends-moi fier de toi.
Je le regardai, et vis que certes la tristesse était toujours présente en lui, mais qu’il était heureux de se retrouver enfin chez soi, après des années d’anonymat forcé. Personne n’avait jamais compris pourquoi il avait disparu, ni comment, mais voilà qu’il revenait chez lui, enfin, et avec son fils. Comme il me l’avait demandé, je me tins droit, calme, et fit une entrée aussi digne que la sienne. Je sus qu’il était fier de moi, ce qui me ragaillardis. J’étais trop émerveillé par toute cette nouveauté pour penser à quelque chose plus de quelques instants.
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MessageSujet: Re: Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^   Shintaro Muto, un peu foux mais présent ^^ Icon_minitimeMer 10 Jan - 20:54

-Père! Enfin vous voilà de retour!
Qu’il était énervant de devoir vouvoyer son père en public. Décidément, être fils de comte est loin de ce que j’imaginait dans mes rêves de gosses. Toujours être poli avec tout le monde, toujours être sage, bien faire ses études, suivre l’entraînement… Je le vis descendre du vaisseau de commandement posé au hangar, avec son sourire chaleureux.
-La campagne a été rude, mais j’ai fini. Tu te rends compte, Shintaro, j’ai finis!
Il semblait plus heureux que jamais, et je savais bien pourquoi. Il en avait même oublié le protocole, ce qui arrivait au fond relativement couramment, et dont j’étais fort aise. Je me précipitai à sa rencontre et nous serrâmes l’un l’autre.
-Enfin, je n’aurai plus de longues campagnes passées loin de chez moi, et surtout loin de mon fils. La vengeance jurée est accomplie, je suis libre de mon serment et puis enfin me reposer. Ah, que ça fait du bien d’être un simple seigneur pouvant gérer son fief dans la paix et la tranquillité!
Décidément, il était rayonnant de joie. Je n’avais pas remarqué à quel point son fardeau était lourd. Il avait mené nombre d’homme à la mort sur les champs de bataille, et tout ça pour en venger un seul. Il le regretterait sûrement jusqu’à la fin de ses jours. Mais ce n’était pas un moment de tristesse. La victoire était totale, il n’y avait plus d’adversaires à tuer, chacun des assassins de feu le roi étaient morts, les habitants du fief de Blancfort pourraient enfin vivre dans la paix.

-Père, il y a une brèche au nord de la défense extérieure!
-Vu, prends trois cents hommes et va la refermer!
Le vacarme des combats était si énorme que nous devions crier pour nous entendre alors que nous étions pratiquement collés l’un à l’autre. Les officiers, passaient prendre leurs ordres et rendre compte de la situation depuis le début du combat, tandis que je me tenais au côté de mon père. Dans ma dix-septième année, c’était mon premier combat. Mon père m’avait gardé auprès de lui pour j’apprenne le métier des armes, qui me serait absolument nécessaire pour défendre mon fief. En quatre ans, la situation s’était gravement détériorée sur toute la planète. Les seigneurs qui autrefois faisaient des pactes de commerce avaient été remplacés par leurs fils avides et sans scrupules qui ne songeaient qu’à la guerre. Rares étaient les îlots de paix, comme le comté de Blancfort, qui avaient survécues au changement de génération et au retour des mentalités précédent le seul et unique roi de l’histoire de la planète. Les guerres avaient reprises un peu partout, et bien des seigneurs fidèles à leurs idéaux de paix et de justice avaient sombrés au combat. Il ne tenait plus qu’à moi et mon père que nous ne fassions pas de même. Pour la première fois depuis bon nombre d’années, le comté de Blancfort était assiégé, ses assaillants ayant la folie de braver la réputation de forteresse imprenable, qui n’était pas sortie de nulle part. Le cours de mes pensées fus brusquement interrompu.
-Commandant, vos hommes sont prêts. Ils n’attendent que vous pour effectuer la sortie.
Il me fallut quelques secondes pour constater que Valdir s’adressait à moi. Je n’étais pas habitué au grade de commandant que mon père m’avait attribué au début du siège, soit quelques jours plus tôt. L’assaut actuel était le plus virulent jusqu’à maintenant, mais ne présentait toujours aucun risque réel pour la forteresse. L’assaillant était inférieur en nombre et en puissance de feu aux défenseurs, qui de plus avaient à leur tête l’un des plus brillants tacticiens de l’histoire. J’allai donc immédiatement au hangar, et embarquai dans l’un des 50 engins motorisés qui accompagneraient mes trois centuries. Je m’adressai à tout le monde par la radio.
-Nos adversaires ont réussis à percer une brèche dans la défense extérieure mécanisée. Il nous faut repousser l’adversaire avant qu’il ne se déverse par la brèche. Au dernier rapports, environ 150 hommes d’infanterie légère ainsi que 10 unités lourdes ont réussies à pénétrer par la brèche, il ne tient qu’à nous de les repousser. Pour Blancfort, pour le roi!
Les hommes répétèrent le cri de ralliement, et ma légion s’avança. Les véhicules motorisés jaillirent de leurs caches sous terre juste devant l’infanterie adverse au pas de course, tirant à pleine capacité, prenant les attaquants totalement par surprise. L’infanterie lourde aux armoiries de Blancfort s’avança derrière, au pas de course eux aussi, et profitèrent de la désorganisation due à la surprise de la contre-attaque pour abattre bon nombre d’adversaires avant même qu’ils ne s’aperçoivent de leur présence. Rapidement, ils battirent en retraite, mais ne purent se rendre jusqu’à la brèche. Il y eu 78 hommes et 3 engins de capturés, les autres gisant morts ou détruits sur le champs de bataille, contre 4 engins plus ou moins sévèrement endommagés ainsi qu’une vingtaine de blessés de notre côté. La brèche fut sécurisés, les défenses mécaniques réparées aussi vite que possible par les ingénieurs qui suivaient la petite troupe, et la bataille continua. J’avais tué mes premiers hommes aujourd’hui, mais certainement pas les derniers.

-Ce rythme est insoutenable, il faut faire quelque chose!
Mon père, d’une humeur massacrante, avançait rapidement dans le couloir. J’étais à ses côtés. Voilà 11 mois maintenant depuis la première attaque, et la forteresse était en état de siège permanent. Le moral était au plus bas, la nourriture rationnée, les murs jadis d’un blanc immaculé couverts d’éraflures, et les défenses extérieurs guère plus qu’un souvenir. Les assauts répétés des diverses forces qui se succédaient au siège non-concerté mais ininterrompu avaient finies par venir à bout des ajouts de mon père, et nous en étions revenu aux bonnes vieilles défenses de la forteresse elle-même, manœuvrées par des canonniers qui défendaient leur foyer et leur famille et avec des canons d’une puissance hautement supérieure à celle confiée à un ordinateur électronique. La situation allait donc en s’empirant, et cela était considérablement énervant pour un homme qui n’aspirait qu’à une existence paisible depuis sa naissance. J’avais appris depuis ces années de sa bouche qu’il n’était le grand héros dont on parlait dans les légendes, mais bien un homme. Certes, plus doué que la moyenne lorsque cela concernait la guerre et le combat, mais néanmoins un homme avec ses doutes, ses sentiments, ses ambitions. L’époque de la ferme avait été le passage de sa vie qu’il avait toujours chéri le plus, celui qu’il avait toujours souhaité, n’avoir à s’occuper que de lui-même et de sa famille. Mais ses anciens adversaires l’avaient découverts même là, et il avait été forcé de revenir à son poste pour continuer le combat. Il m’avait enseigné les tactiques militaires, le combat à main nue, la courtoisie, ainsi que bien d’autres choses. Mais maintenant, cet homme jadis jovial et entraînant n’était plus que l’ombre de lui-même. Il avait perdu sa famille, son fief était constamment assiégé, tous ses rêves de paix avaient été détruits et son fief était au bord de lui être enlevé ou détruit à son tour. J’avais moi-même ressenti durement la perte de ma mère et de ma jumelle, et sentais toujours un vide malgré les années passées sans que l’on ne retrouve ni son cadavre ni aucun signe d’elle. Mes pensées suivirent rapidement un autre cours lorsque je vis une porte apparaître sur ma droite.
-Suis-moi.
Mon père pénétra par la porte invisible quelques secondes plus tôt. Je le suivis sans hésiter. Après une ou deux minutes de marche silencieuse, nous arrivâmes dans une petite salle d’ou partaient divers autres embranchements. J’avais rarement entendu parler des passages secrets de la forteresse, tant le secret était difficile à percer, et ne les avait jamais parcouru, mais était au courant de leur existence. Mon père prit une inspiration, puis se mit à parler.
-Surtout, ne m’interromps pas. Tu as pus le constater, la forteresse ne tiendra plus que quelques mois encore, au rythme ou la violence des assauts augmente. La planète va à nouveau sombrer dans le chaos d’ou elle a émergée un cours instant, mais je ne serai plus en vie pour le voir.
-M…
-Ne m’interromps pas, j’ai dit! Je ne veux pas que tu subisses le même sort que moi. Pendant le bref temps de paix que nous avons eus, nous avons pus prendre contact avec des… étrangers. Ils venaient d’autres planètes.
Il sourit devant mes yeux ébahis.
-Eh oui, ce que nous avions toujours soupçonné est vrai, il existe d’autres civilisations dans la galaxie, bien d’autres. Seulement, nous avons toujours été en guerre et n’avons pas pus évoluer suffisamment pour le découvrir plus tôt. Une délégation était venue de ce qu’ils nommaient à l’époque la nouvelle République, qui venait de sortir d’une longue guerre contre un empire. Mais je n’ai pas le temps de te narrer la situation galactique. Depuis, le comté de Blancfort entretien des relations secrètes mais constantes avec cette civilisation, dans l’espoir que la planète s’y joigne lorsque nous serions pacifiés. Mais comme tu le sais, ce fut un échec. Ils devront repartir, pour sans doute ne jamais revenir, avant que les combats ne les empêchent. Ils ont acceptés, en retour de services rendus, de t’amener avec eux à leur départ. Ils vont te déposer sur la capitale galactique, avec assez d’argent pour survivre un certain temps. Ensuite, accompli ta destinée, et fais ce qui te semble le mieux.
J’étais sans voix. Mon propre père me disait de fuir ma planète natale, mon monde, ma maison, chez moi, pour un endroit inconnu, dans une civilisation sans doutes plus développée que nous et dont je ne connaissais rien, avec des étrangers qui ne pensent qu’à sauver leur peau. Et tout ça simplement pour ne pas mourir en défendant mon fief, ce qui aurait pourtant du être mon devoir plutôt que de laisser mon peuple ployer sous la férule d’un seigneur sans pitié! Certes, je préférais vivre, et je savais que ma mort ne changerait rien au sort des habitants du comté de Blancfort, mais mon père avait toujours placé le devoir au-dessus de toute considération personnelle, y compris sa vie. Pourtant, voilà qu’il me demandait de fuir pour sauver la mienne! Voyant mon hésitation, il se remit à parler.
-Je sais que ça peut te sembler étrange, mais je ne veut pas que tu subisses ce que j’ai subi. Ta place n’est pas sur cette planète qui se condamne elle-même, elle est dans un univers ou tu pourras faire ta place sans obligations que tu n’ais volontairement consentie. J’ai tenté du mieux que je pouvais de t’y préparer depuis ta naissance, car c’est ce que je comptais vous offrir, à ta sœur et toi. Mais elle a disparue, et les événements m’obligent à ne l’offrir qu’à toi. Tu ne peux pas dire non.
Je pris alors la décision qui risquait de changer, pour toujours, le cours de mon existence. Je n’aimais pas du tout l’idée d’abandonner mon monde derrière moi, mais mourir inutilement ne me tentais guère plus.
-D’accord. Je partirai avec eux.

Le décollage s’était fait sans problèmes, et il ne différait pas beaucoup de celui des vaisseaux que nous-mêmes employions actuellement. Je m’étais même aperçu, au fil du voyage, que les deux technologies étaient suffisamment proches pour que je puisse effectuer quelques réparations mineures ainsi que le pilotage. Les propriétaires se montrèrent très aimables avec moi, mais restèrent tout de même toujours un peu distant. Ils m’avaient laissés par à-coups quelques heures pour mieux apprendre le maniement du vaisseau, et surtout passait le long voyage à m’apprendre l’histoire de leur galaxie ainsi que sa situation politique. Ils ne purent rentrer dans les détails, mais j’avais saisi les grandes lignes à l’arrivée. Je trouvais le principe de *démocratie* très ingénieux, et me demandai longtemps pourquoi il n’avait jamais pris place sur notre planète. Je finis par comprendre que plusieurs tentatives avaient sans doutes eu lieues, mais les seigneurs au pouvoir les avaient toutes anéanties. Dans quelques heures, je serais sur Coruscant, dans un monde inconnu, avec assez de *crédits*, qui était la monnaie galactique, en poche pour survivre un moment, et pour seule aide mes connaissances tactiques militaires et mon aptitude au pilotage, notamment sur le YT-2000 qui m’avait servi de pratique. J’avais un réel don pour ce dernier talent, apprenant très vite le maniement de toutes les commandes des vaisseaux. Finalement, je mis pied à terre à l’astroport, après quoi mes convoyeurs partirent vers une destination qui m’était inconnue.

Chapitre II : une vie mouvementée.

Depuis se jour j’ai beaucoup vagabondé, j’ai participé même à une mission avec des jedis sur Manaan. Visiblement ils me croyaient des leurs à se moment, mais ils perdirent tout leurs espoirs en me voyant dans les rangs siths le jour de la bataille sur Naboo. Je perdis la mes deux bras qui sont maintenant en cortose. Je fis une formation très très mouvementées avec se bon vieux Targa (^^). C’est vrai j’avais réussit ma formation, je fis même une mission pour avoir mon grade de Sith N1, mais bon nul sith je n’avais vu depuis la fin de ma formation , je n’étais pas heureux, non pas du tout. Lyra une jedi très sympathique réussit à me faire devenir jedi, je refis une formation avec le maitre Kenobi, c’était facile se qu’il me demandait de faire l’ayant déjà fait avec Targa. Le reste de cette vie est un peut trop confus pour être raconté mais je peux vous dire que je suis marchand de droïde et Troupe ainsi que les véhicules, je suis soldat républicain et Chevalier Jedi. Quelques années s'écoulèrent et Shintaro quitta l'ordre jedi et les républicains pour devenir un Exilé gris ...
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